Le coefficient beta β tient un rôle central dans lathéorie classique d’évaluation des actifs
financiers CAPM. Décrivant l’exposition d’un actif au risque systématique de marché, ce
paramètre est aisément compréhensible par le financier d’entreprise qui l’applique à l’action d’une
entreprise ou du gestionnaire d’actif qui l’utilisecomme mesure du risque de son portefeuille.
Pourtant, contrairement à ce que l’enseignement statique du CAPM peut laisser supposer, ce
coefficient varie dans le temps, de manière significative et parfois brutale… Effectuer des
prévisions de risque d’un actif sur la base d’un beta historique considéré comme constant dans le
temps est donc généralement erroné, cependant il est fortement possible que cette problématique
ne soit pas toujours prise en compte par un financier qui se contenterait de suivre les
enseignements reçus dans sa business schoolou son cursus MBA. Ce mémoire a donc pour objectif
de développer un modèle économétrique simple pouvant expliquer une part significative de la
variation du beta des actions d’entreprises américaines. Il intègre à la fois des caractéristiques
spécifiques des sociétés et des variables externes censées refléter le contexte macroéconomique.
Dans cette démarche nous suivons la piste théoriquedu CAPM conditionnel (cf. Jagannathan et
Wang) et prenons en compte les critiques du MEDAF classique notamment développées par
Fama et French, et Chen, Roll et Ross
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire